Entretien exclusif avec Bernard Werber pour la sortie de son nouveau roman « Sa majesté des chats »

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A l’occasion du Festival des chats et de la sortie de son nouveau roman, retrouvez notre entretien exclusif avec Bernard Werber.

Bonjour Mr Werber, vous avez sorti le 26 septembre « Sa majesté des chats », la suite de votre livre « Demain les chats ». Pourquoi avoir utilisé les chats comme héros pour ce cycle ?

Bernard Werber : Les chats sont pour moi des animaux mystérieux et très intelligents. Il me semble qu’ils savent être heureux plus facilement que nous. Je voulais aussi écrire sur un mystère : pourquoi les chats sont-ils aussi à l’aise avec nous ? Pourquoi se permettent-ils de nous snober, voire même de nous juger ? Prendre le chat comme narrateur est alors devenu très amusant à écrire. Il perçoit beaucoup plus de choses que l’être humain, la vision du monde est alors plus subtile. J’espère que les gens, en terminant le livre, verront leur chat différemment.

 

Pourquoi avoir choisi la race de chat Siamois comme acolyte de l’héroïne Bastet ?

Bernard Werber : Tout simplement car pour moi, tout le monde sait ce qu’est un siamois. Par le savoir qu’il a accumulé dans « Demain les chats », la rencontre entre ce Siamois et Bastet symbolise le récit réel de la rencontre entre l’Homme et les chats.

 

Le chat et l’écrivain, deux espèces semblant assez proches. Qu’en pensez-vous ?

Bernard Werber : Ils me semblent en effet intimement liés. C’est d’ailleurs en voyant mon ami Patrick Cauvin en présence de son chat que j’ai voulu devenir écrivain. J’ai visité la maison d’Ernest Hemingway, avec des références aux chats disséminées un peu partout. Je garde cette image du panier de chat à côté de la machine à écrire.

 

Possédez-vous vous-même un chat ?

Bernard Werber : J’en ai eu 3 ! Mélissa, une femelle tortie, qui sortait faire… la fête… le soir. J’ai ensuite eu Angelo, son fils roux que j’ai repris dans « Demain les chats ». Et une troisième chatte qui était finalement plus heureuse à la campagne. Je l’ai donc laissée à une amie. Elle a maintenant plus de 17 ans et est très heureuse. Depuis que j’ai rencontré un Sphynx dans un bar à chat, je suis fasciné par cette race. Il respirait l’intelligence.

 

Parlez-nous du premier Festival des chats dont vous serez l’animateur ce soir au Grand Rex.

Bernard Werber : C’est une initiative qui reprend l’une des premières grandes fêtes de l’Antiquité raconté par Hérodote et dédiée à la déesse Bastet : la fête de Bubastis. 700 000 personnes y participaient. Dans une moindre mesure, nous allons fêter le chat au Grand Rex. Mes amis participeront à cette soirée : Philippe Geluck, Eric Antoine, Bruno Salomone ou encore Laetitia Barlerin. Nous allons passer une belle soirée !

 

Avez-vous un mot à adresser aux éleveurs de chats de race du LOOF ?

Bernard Werber : Je les félicite d’être les garants de la diversité des races à travers les âges.

 

 

Résumé de « Sa majesté des chats » :

Vous y retrouverez la chatte Bastet, le Siamois Pythagore, la servante humaine Nathalie, le chaton Angelo…

Vous y découvrirez : une montgolfière bricolée pour transporter des chats, des batailles épiques, un Sphynx sans poils, des porcs intelligents, des chiens alliés, un perroquet bavard, l’empereur des rats dévastateur Tamerlan, et une belle histoire d’amour…