Pouvez-vous nous rappeler en quelques mots ce qu’est le Concours Général Agricole ?
Benoît Tarche : Depuis 148 ans, le Concours Général Agricole encourage et soutient le développement économique des producteurs français engagés dans l’excellence, fournit des repères aux acheteurs et, contribue à la formation des futurs professionnels.
Sans équivalent dans le monde, il réunit chaque année, pendant le Salon International de l’Agriculture, plus de 3800 animaux reproducteurs, 22000 produits et vins et 780 étudiants de l’enseignement agricole, finalistes de l’un des 5 concours dédiés aux jeunes. Le Concours des Animaux est la dernière marche du podium des Schémas de Sélections de l’élevage français dont les Prix couronnent les meilleurs reproducteurs et élevages du pays.

Les chats de race entraient pour la première fois cette année au CGA. Qu’est ce qui a permis cette intégration ?
Benoît Tarche : L’intégration des chats au groupe historique des concours des Animaux (bovins, ovins, caprins, équidés de travail, chiens) s’est appuyée sur une méticuleuse étude de faisabilité, réalisée pendant 2 ans avec le LOOF.

L’apport du Système de Qualification des Reproducteurs dans le processus de sélection a été décisif, en complétant les critères de beauté habituels aux compétitions félines, par des critères individuels et de descendance, de conformité à la race, de génétique et de santé.

Quelles sont vos impressions sur les chats sélectionnés pour le concours ?
Benoît Tarche : Cette 1ère édition a réuni sur les 4 jours, 149 animaux issus de 38 races et d’une centaine d’élevages, offrant une belle représentativité du meilleur de l’élevage français dans les différents groupes en concours. Au-delà de la qualité des animaux, il faut souligner le soin mis par le LOOF et les Clubs de Races aux présentations comme dans la pédagogie déployée auprès d’un public nombreux, présent autour du ring ou assidu aux retransmissions en streaming sur le net.
En conclusion, une très belle levée de rideau ayant bénéficié d’une excellente couverture médiatique (presse grand public et spécialisée, réseaux sociaux, TV) qui augure bien de l’apport de cette nouvelle compétition à la promotion de l’élevage félin français.